Selon Paul «Tex» Lecor, fondateur et premier président de l’Institut des arts figuratifs (IAF), le regroupement d’artistes visant à promouvoir l’art figuratif est né, à l’origine, d’un rêve. Un peu à l’instar du célèbre Groupe des Sept, plusieurs artistes d’ici avaient l’habitude de se rencontrer dans la région de Charlevoix pour peindre, échanger et promouvoir leur mode d’expression artistique. L’idée d’une association a commencé à germer si bien qu’en juin 1986, l’Institut des Arts Figuratifs voyait officiellement le jour avec pour objectifs la promotion de l’art figuratif de qualité et la reconnaissance d’artistes peintres et sculpteurs œuvrant spécifiquement dans ce champ des arts visuels.
Des règlements généraux clairement définis guident les membres dans leurs activités et un code de déontologie est à la base de leur intégrité vis-à-vis du grand public, des galeries, des diffuseurs et de la clientèle d’acquéreurs. L’organisme regroupe présentement plus d’une centaine de membres signataires, peintres ou sculpteurs professionnellement actifs, dont plusieurs jouissent d’une renommée nationale et même internationale. Bien que la grande majorité des membres résident au Québec, l’IAF compte quelques artistes provenant d’autres provinces canadiennes et de l’étranger.
Des artistes réputés sont membres honoraires de l’Institut, dont les regrettés Francesco Iacurto, Jean-Julien Bourgault et Jean-Paul Ladouceur. Ces dernières années, d’autres grands noms de l’art figuratif ont également reçu cette reconnaissance, tel Umberto Bruni, Ghislain Lefebvre, Jacques Léveillé, Pierre Leduc, Littorio Del Signore, Denis Jacques, Roland Palmaerts, Fernand Gosselin, Louise Lecor Kirouac, Paul “”Tex”” Lecor, Pierre Pivet, Danielle Richard et Roger Alexandre.
Au fil des ans, collectionneurs et galeristes ont appris à reconnaître les lettres IAF apposées à la signature des artistes membres du groupe et à associer cet acronyme à une preuve de travail rigoureux exécuté selon les règles de l’art.