Barbier Wilfrid

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Dès son jeune âge Wilfrid Barbier rêvait d’être un jour un artiste, mais plutôt que de l’encourager à développer son talent, son père le démotiva en lui répétant constamment que tous les artistes-peintres étaient mort pauvres. Qu’il perdait son temps à gribouiller inutilement et qu’il rêvait en couleur, car il passait son temps à dessiner. Même durant les cours à l’école il se mettait à dessiner en n’entendant pas toujours ce que disait le professeur. Déjà qu’étant de famille nombreuse, il connaissait la misère, rien ne l’incita donc à répondre à cet appel intérieur, qui lui semblait désormais utopique. Sa vision d’un avenir où il vivrait de son art s’estompa progressivement à l’adolescence, jusqu’à délaisser totalement pendant plusieurs années le dessin. Après avoir complété une formation en graphisme au Collège Ahuntsic en 1983, où il a dû dessiner pour les besoins de sa formation, il s’arrêta par la suite pendant plus de vingt ans. Il travailla dans l’imprimerie où on ne faisait pas appel au dessin, mais plutôt au montage. Bien qu’ayant connu malgré tout quelques périodes à l’âge adulte où il s’est mis à peindre, ce n’est qu’en 2001 que sa flamme se ralluma à nouveau, après avoir découvert tout le potentiel extraordinaire du crayon de couleur. Il y a dit-il, une complicité entre le crayon et moi qui me rend confortable et facilite mon travail. C’est suite à une demande de son fils cadet, qui sollicita son aide pour compléter une carte de souhait pour son parrain, qu’il pris goût à ce médium. Médium qu’il connaissait plutôt mal, comme la plupart des gens d’ailleurs. Dès lors il réalisa que l’art du crayon méritait d’être connu et reconnu comme ayant sa place. De croire qu’il ne s’adresse qu’aux enfants ou aux débutants est à son avis une erreur et il lui appartient selon lui, en tant qu’artiste, de le promouvoir en démontrant à travers ses oeuvres, les possibilités insoupçonnées qui s’y cachent. À partir de ce moment son choix était fait et il s’ensuivit une série de tableaux tous réalisés aux crayons de couleurs. Il figure parmi les rares artistes aux crayons de couleur au Québec. De style plutôt réaliste figuratif, il dessine surtout des paysages et des rues de ville, mais sa créativité demeure ouverte à toutes les ave- nues qui s’offrent à lui et l’amène à présenter aussi d’autre sujets différents. Il ne ferme pas la porte au développement possible d’un autre style si l’inspiration l’y conduit. Il a participé par la suite à de nombreux symposiums et expositions de peinture, en solo ou en groupe, dont l’Atelier de Samir Kachami par Comme-Unique-Art à quelques reprises et où il a reçu une mention d’honneur, puis à Couleurs Urbaines de Granby à quelques reprises, au symposium de Waterloo, au symposium du Village à Montréal, au symposium de Rosemère, au symposium de l’Île St-Quentin à Trois-Rivières, à Automnart au Complexe Desjardins à Montréal à deux reprises, à la Salle d’Exposition Jean-Paul Lemieux à Beauport, Québec, au Centre Brancusi à Montréal à deux reprises, où il a reçu une mention d’honneur, à la Galerie d’Art Bérick à Bromont, à la Galerie Charles-Alexandre à Montréal, à la Maison du Citoyen à St-Eustache, à la Caisse Populaire Desjardins à Ste-Scholastique, pendant un mois au Centre d’Art Rotary à LaSarre, à la Salle Boréart à Granby en duo avec Alexandra Bastien, il a aussi été invité en compagnie de 14 autres artistes par la ville de Carleton-sur-Mer en Gaspésie.

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