Horik Vladimir

Membre privilège

vlaren@charlevoix.qc.ca

Aussitôt son diplôme en poche, Vladimir Horik décroche un premier contrat dans une agence publicitaire, mais il ne tarde pas à se rendre compte qu’il ne prise pas trop ce genre de travail. Il envisage alors une autre possibilité, celle de faire de la peinture, forme d’expression pour laquelle il a toujours eu une grande prédilection. Les débuts ne sont pas faciles: il faut une bonne dose de persévérance, un travail acharné, la compréhension et la patience de sa femme et quelques emprunts bancaires pour boucler le budget.

Sa décision de quitter la ville pour s’établir sur une ferme du comté de Charlevoix est motivée par de multiples raisons: d’abord, pour jouir d’une certaine paix et tranquillité d’esprit, nécessaire pour lui au travail de création; ensuite, parce que cette région du Québec, recouverte d’eau et de montagnes, lui rappelle un peu les Rocheuses, ce lieu bénit de son enfance; enfin, lui et sa femme croient que la campagne est un endroit idéal pour élever des enfants.

Il devient ainsi l’un des précurseurs d’une nouvelle génération d’artistes qui viennent s’installer dans le magnifique comté de Charlevoix, confirmant la vocation artistique déjà bien reconnue de la région et lui redonnant une certaine vigueur.

Depuis cette époque jusqu’à aujourd’hui, plusieurs événements importants jalonnent sa carrière artistique.

En 1978, il s’associe à MultiArt, une agence qui se consacre à la promotion d’artistes canadiens. Cette association, qui se poursuit jusqu’en 1992, aura le double avantage de faciliter la distribution de ses oeuvres et de la faire connaître à l’échelle nationale.

En 1982, il participe au tout premier symposium de peinture de Baie-Saint-Paul en compagnie de sept autres artistes de Charlevoix.. À cette occasion, juché sur un échafaudage en raison de la dimension du tableau, il exécute une immense fresque de 8’ x 12’ (2,4 m x 3,6 m) qui représente une scène de Petite-Rivière-Saint-François, le village charlevoisien où la romancière Gabrielle Roy avait sa maison d’été.

En 1983, les Éditions Alain Stanké, en collaboration avec MultiArt, publient une monographie, en versions française et anglaise, intitulée Vladimir Horik. Ce volume, qui présente une biographie de l’artiste et la reproduction de plus de cinquante de ses oeuvres, fera autorité jusqu’à la parution d’une nouvelle monographie en 1996.

Il paraît dans des revues d’art et dans plusieurs livres traitant de peinture. De plus, il figure dans divers vidéos et films qui concernent la peinture.

Il est l’un des douze artistes peintres québécois dont les sérigraphies sont éditées sous forme de coffret, produit et lancé à l’occasion du 350e anniversaire de fondation de la ville de Montréal, célébré en 1992.

À partir de 1992, grâce aux efforts déployés par son nouvel agent, son fils Martin, un nouveau tournant s’amorce dans sa carrière déjà bien établie : elle s’internationalise. Martin organise d’abord en France plusieurs expositions de groupe et, devant l’excellent accueil réservé par les amateurs d’art à l’oeuvre de son père, il monte trois expositions individuelles, la première à L’Impérial Palace à Annecy, qui fut un événement inédit et mémorable, la seconde au musée municipal de Saint-Paul-de-Vence et la troisième à La Défense à Paris. Il produit également un groupe de sérigraphies à édition signée et limitée qui, grâce à un partenaire français, se retrouveront dans 26 pays et sur trois continents. En 1996, Martin récidive à Annecy et organise un autre événement qui connaîtra autant de succès que le premier.

En mai 1996, Martin fait paraître une nouvelle monographie, bilingue, intitulée «L’alchimiste des couleurs, Vladimir Horik, the Alchemist of Colours». Ce livre, qui contient quelque 90 reproductions, dont 19 sont imprimées sur double page, s’est vu décerner une médaille d’argent lors de l’édition 1996 du Gala Gutenberg qui récompense les meilleures réalisations de l’année en matière d’impression.

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